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Absence
On chancelle quand on perd
Un proche on vacille de l’intérieur
Les fibres qui nous tenaient reliés à lui
Cèdent net ou par déchirements lents et silencieux
Qui n’en sont pas moins cruels à vif dans la chair blême et
On ne tient debout que dans le souvenir
De leur prolongation de son corps en vie à notre corps Fragile bâtisse de son sourire à notre regard inquiet
Mais le vide s’installe la tension des
Liens retombe ramollissant
Tout désir en pointillés
Il faudra du temps pour que
De mémoire on recompose
Ce qu’on veut garder de
Lui qui occupera désormais
Tendu là sous notre corps
Comme une trame
Solide gainant notre colonne
– son absence
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